samedi 12 décembre 2009

Tunnel de la gare : n-ième confirmation

Suite aux multiples courriers au sujet de la circulation des cyclistes dans le tunnel de la gare, nous recevons un courrier du commissaire de police de la ville qui nous confirme : "Pour autant que les panneaux D10 soient placés par les services techniques de la ville d'Ath aux endroits requis, c'est bien volontiers que nous participerons à la campagne d'information et de sensibilisation que vous préconisez"
Nous interrogeons par retour l'autorité communale sur ses intentions et rappelons nos arguments par message électronique du 12/12 :
Avec le courrier du commissaire de police (...) il ne manque plus qu’une décision réglementaire, la pose de panneaux D10 et, éventuellement, un marquage de peinture au sol dans le tunnel pour régler cette question. Pouvez-vous nous faire part des vos intentions à ce sujet ?
En cas de suite favorable, nous proposerons de réaliser un petit tract en concertation avec la police pour l’information des usagers à travers une campagne d’information à organiser conjointement (distribution de tracts, affiches, éventuellement publication dans la vie athoise et/ou sur le site internet de la ville).
Je vous rappelle mon argumentation pour revoir cette interdiction totale matérialisée par l’actuel panneau C3 : elle tient dans cette phrase de mon premier courrier :
« nous pensons qu’il est excessif de régler une question de respect d’autrui par une mesure d’interdiction totale tout à fait disproportionnée. Le civisme peut-être inculqué à la population par des campagnes de sensibilisation (auxquelles nous sommes disposés à collaborer) et par la sanction des abus (ce qui est du ressort de la police)
La règle pour tous ne doit pas être déterminée par les comportements inciviques d’une infime minorité. La situation actuelle est de toute façon problématique car elle engendre des frustrations et tensions entre usagers : soit le piéton est contrarié parce qu’un cycliste ne respecte pas une interdiction totale qui n’est pas toujours vraiment justifiée, soit le cycliste se sent opprimé par une situation injuste (devoir mettre pied à terre quand il n’y a personne dans le tunnel, et être obligé non seulement de marcher mais aussi de pousser le vélo qui peut être lourd s’il est chargé de commissions). C’est d’autant plus difficile à admettre pour le cycliste qu’il est presque toujours possible, sauf aux heures de fortes affluences, de rouler sans gêner ni mettre en danger personne dans ce tunnel. Pour la cohésion sociale, c’est beaucoup mieux de partager la voirie et d’accompagner la mesure par de la prévention et de l’information aux usagers sur les règles de bonne pratique pour une vie harmonieuse en société.
Enfin, sur le plan strictement réglementaire, la ville ne ferait aucune erreur en mettant un panneau D10 à la place du panneau C3 : le panneau D10 n’autorise nullement le cycliste à mettre le piéton en danger. La ville ne court donc aucun risque supplémentaire à celui qui est couru actuellement : un possible accident du fait d’un comportement individuel irresponsable.

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